Qu’il y a-t-il derrière le masque de la morale prolétarienne qui me réduit au silence ?

Cet article explore l’impact de la langue de bois sur l’identité narrative. Il se situe en continuité avec un projet d’autoethnographie visuelle portant sur l’expérience du régime communiste en Roumanie, telle que vécue par l’autrice. En démontrant comment l’art lui avait permis de surmonter la diff...

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Main Author: Vera Heller
Format: Article
Language:English
Published: Département de communication sociale et publique, Université du Québec à Montréal 2024-01-01
Series:Revue Internationale Animation, Territoires et Pratiques Socioculturelles
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Online Access:https://doi.org/10.55765/atps.i25.2424
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description Cet article explore l’impact de la langue de bois sur l’identité narrative. Il se situe en continuité avec un projet d’autoethnographie visuelle portant sur l’expérience du régime communiste en Roumanie, telle que vécue par l’autrice. En démontrant comment l’art lui avait permis de surmonter la difficulté d’évoquer verbalement cette période de sa vie, les résultats de recherche ont fait émerger une nouvelle interrogation sur l’origine de cette difficulté : si la langue joue un rôle fondamental dans la constitution de l’individu en tant que sujet, quel a été l’impact de la langue de bois dépourvue de contenu et de sens du régime communiste sur la capacité de celui-ci de saisir et de partager sa réalité ? Le texte débute par une description du projet autoethnographique initial. Puis, un parallèle entre le lexique militaire de la pandémie et la rhétorique communiste permettra d’explorer l’impact de la langue de bois sur l’identité narrative. Il se termine par l’hypothèse qu’en faisant obstacle à la compréhension des événements vécus, la langue de bois a provoqué un traumatisme collectif, dont le remède serait le retour tardif sur ces évènements et l’art.
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institution Matheson Library
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language English
publishDate 2024-01-01
publisher Département de communication sociale et publique, Université du Québec à Montréal
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